Trop de Raphaël ADJOBI en Côte d'Ivoire : une histoire d'usurpation d'identité (Raphaël ADJOBI)
Trop de Raphaël ADJOBI en Côte d’Ivoire :
une histoire d’usurpation d’identité
Jusqu’à la fin des années 1990, Bonoua était une commune où presque tous les jeunes se connaissaient. J’étais indiscutablement le seul Raphaël ADJOBI connu dans cette ville. Donc normalement, il ne peut exister sur cette terre deux Raphaël ADJOBI né à Bonoua et ayant plus de 55 ans ! Mais chose extraordinaire, aujourd’hui, il y a une dizaine de Raphaël ADJOBI dans le monde ayant à peu près mon âge – au regard de leur physique repéré sur Internet (4 aux Etats-Unis !).
De l’ethnie abouré, le nom ADJOBI est déjà rare. Cette ethnie peuple les villes de Bonoua et Bassam, et les villages de Moossou, Yahou, Adiaho, Ebra et Vitré. Tous mes amis qui ont fait leur scolarité à Bassam m’assurent n’avoir jamais connu un autre Raphaël ADJOBI. D’ailleurs, le prénom Raphaël était aussi très rare en Côte d’Ivoire, à mon époque. Mis à part l’ancien ambassadeur français Jacques Raphaël Leygues et un camarade de classe en sixième, durant toutes mes années passées en Côte d’Ivoire, jamais je n’ai rencontré et n’ai entendu parler d’un autre Raphaël. Comment est-il donc possible de trouver aujourd’hui une dizaine d’Ivoiriens s’appelant Raphaël ADJOBI et ayant à peu près mon âge ? C’est cette question sans réponse qui justifie ce billet. Mais j’ai des raisons personnelles de m’inquiéter et soupçonner certains d’usurpation d’identité.
En 1978, après deux années d’études en France, je bénéficie d’un billet de vacances en Côte d’Ivoire. Je profite de l’occasion pour aller retirer l’original de mon diplôme de baccalauréat qui m’était exigé pour une inscription à l’université d’Abidjan. En effet, j’avais alors la ferme intention de poursuivre en Côte d’Ivoire mes études de lettres modernes que je menais en France parallèlement à celles de l’espagnol.
Parce que je bénéficiais toujours de ma bourse pour mes études en espagnol en France, et aussi parce que la fin de validité de mon billet approchait, j’ai finalement pris la décision de rentrer en France ; mais sans prendre la peine d’aller retirer mon dossier d’inscription à l’université d’Abidjan. Depuis cette date, j’étais certain de trouver en Côte d’Ivoire plusieurs personnes – physiquement proche de mon âge - portant le même nom et le même prénom que moi. Le vol de diplôme ainsi que la falsification des actes de naissance sont choses courantes en Côte d’Ivoire (et dans un autre pays réputé que je ne nommerai pas). Et immanquablement, ce qui était attendu est arrivé.
Retenez que si vous connaissez un autre Raphaël ADJOBI que moi né le 10 mai à Bonoua, c’est une preuve indubitable que c’est un usurpateur. (Cliquez sur ma photo pour m’écrire)
Si vous connaissez un autre Raphaël ADJOBI ayant obtenu son baccalauréat en Côte d’Ivoire en 1976, c’est sûrement un usurpateur. (Cliquez sur ma photo pour m’écrire).
Une chose est certaine, tous ceux qui ont changé de nom sont connus dans leur famille, dans leur village et parmi leurs connaissances. Changer de nom et prénom à l’âge adulte, cela ne peut pas se cacher trop longtemps. Les gens finissent par se poser des questions. Si vous volez un diplôme de baccalauréat, personne ne peut dire qu’il a été votre camarade de classe dans le primaire, au collège ou au lycée. Testez tous les Raphaël ADJOBI autour de vous et vous verrez. Commencez par leur demander leur date de naissance et l'année d'obtention de leur baccalauréat et vous verrez leur comportement. Il n'y a pas deux Raphaël ADJOBI ayant obtenu le bac en 1976 !
Mon parcours scolaire est le suivant : collège Voltaire - collège saint-Simon - Collège de Cocody - Lycée classique d'Abidjan. Si vous avez connu un camarade de classe qui s’appelait aussi Raphaël ADJOBI, dites-moi dans quel établissement et en quelle année. Merci. (Cliquez sur ma photo pour m’écrire).
° Vous vous appelez aussi Raphaël ADJOBI, vous devez m'aider à éclaircir le problème. Vous avez le devoir de vous poser des questions.